3.25.2007

Le Printemps des poètes : un évènement désormais bien ancré à Dole







Depuis 8 ans j'ai souhaité que Dole accompagne cette opération nationale qui consiste à mettre l'art poétique à l'honneur pendant quelques jours .Cette année les poèmes et les lettres d'amour étaient à l'honneur.
Cet art là est le plus fragile, il mérite une attention toute particulière. Les "récitations" apprises par coeur à coup de règles sur les doigts ont fait bien du mal. On n'a oublié ou on n'a pas montré le lien émotionnel qui pouvait exister entre des mots et le coeur ou l'âme des hommes.

Je suis étonné combien depuis 8 ans cette opération est reçue avec beaucoup de bienveillance.Comme çi on osait pas mais que l'on attendait la poésie.Je reste cette année ébahi par cette vitrine d'un fromager dolois sous le marché couvert...quelle imagination!Quel talent!

Avec Chantal Mairet nous imaginons une mise en scène de la poésie différente toutes les années: boutique des poèmes...massages poétiques...colonne Morris de la poésie...lectures sous la couette...cabanne à poèmes...
Cette année le marché couvert était à l'honneur. Des comédiens amateurs sont allés dire à l'oreille des clients du marché un court poème . Des élus ont lu des poémes à voix hautes sous le kiosque du marché couvert.Par ailleurs Chantal a fait un gros travail autour des lettres d'amour "des peoples" . La chorale de l'Hotel de Ville est venue également chanter l'amour.

C'est une constante du"printemps des poètes" à Dole de voir les élus municipaux s'engager personnellement dans cette opération culturelle : distribution de poèmes dans les commerces,choix de poèmes publiés sur les colonnes morris...

Evidemment la Médiathèque, les établissements scolaires (cette année tout particulièrement le Lycée Duhamel)et les compagnies de théâtre (2 pièces cuisines et les zurbains)animent ce printemps .
Ainsi une fois encore la poésie s'est épanouie à Dole . Pourquoi le cacher? Je suis fier d'avoir initié ce nouvel évènement dans notre ville. Ma phrase d'amour préféré ? elle est de
Voltaire " Madame je ne vais bientôt plus voir ce que j'écris, je n'ai plus de feu , alors madme ,là où vous ne lirez rien, lisez que je vous aime".